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Habitué à travailler pour des labels sur mon exploitation de grandes cultures, quand quelque chose de nouveau se présente, je suis curieux.
AgroImpact m’a permis de me situer par rapport à une moyenne ; l’ensemble de l’exploitation est décortiqué et je bénéficie d’un avis externe.
C’est un peu comme un audit sur mes parcelles, ce qui n’est pas facile à réaliser hors d’un tel projet. J’ai constaté que j’étais déjà «dans les clous», ce qui m’a conforté dans mes choix. S’il avait fallu faire de gros investissements, j’aurais certainement hésité.
Ma motivation n’est pas que l’aspect financier. J’ai déjà reçu des propositions financières pour séquestrer du carbone liées à mon activité. C’est bien mieux pour la profession que ce soit fait par une association comme AgroImpact. Cela met en valeur le milieu agricole de manière uniforme et évite que l’on soit manipulé.
Je ne laboure presque plus depuis vingt ans et j’ai déjà des panneaux solaires. Je vais encore réduire le travail du sol et recourir à davantage d’intrants organiques. Certes, il y a du bureau à faire, mais c’est assez simple à mettre en oeuvre. Après, ça roule.
FAILLÉTAZ Sylvain
Exploitation de grandes cultures
Témoignage publié par AgriHebdo
Je me suis inscrit à la suite de la campagne de la Fondation rurale interjurassienne. Le plan d’action a été finalisé en novembre.
J’ai une exploitation de 70 vaches laitières pour du lait de centrale, des chevaux et 50 ha de SAU, sans compter les surfaces d’estivage.
Je vais recevoir les premiers paiements sur le lait. Je me suis aussi engagé sur le volet sol, mais je n’ai pas encore les résultats des analyses.
Nous avons analysé la ration du troupeau, le système de travail, etc.
Pour simplifier, j’ai donné les accès à mon compte sur la plateforme Gelan.
J’ai une exploitation assez intensive et il semble que je suis un peu plus bas dans mes émissions que la moyenne. Les primes sont aussi une motivation.
Je vais réduire le taux de renouvellement de mes vaches et passer de 50% à 45, voire 40%. J’ai le projet d’installer des panneaux solaires, nous en parlions déjà avant AgroImpact.
Pour les sols, il s’agira probablement de diminuer les labours, d’augmenter les couverts; j’en fais déjà un peu. Il y a d’autres mesures comme optimiser le refroidissement du lait ou l’utilisation des machines en Cuma.
Exploitation laitière
Témoignage publié par AgriHebdo
Comme je suis employé par AgriFribourg à 40%, et que la Chambre cherchait des exploitations pour démarrer le projet sur le canton, j’ai choisi le domaine de mon père Christian Ducotterd, domaine sur lequel je travaille également.
Il se compose d’un atelier lait avec 36 vaches laitières, d’un atelier poulets d’engraissement et de 43 ha de grandes cultures, et 30 ares de courges.
En soi, la démarche m’intéresse. J’ai participé à une formation de deux jours pour le programme Cap’2ER et à des séances AgroImpact, par exemple pour le prélèvement des échantillons de terre.
Au stade où nous sommes, je n’ai pas encore un catalogue de mesures défini pour la ferme familiale. Le processus est en cours.
Le programme permet de mieux voir ce que l’on peut améliorer sur l’exploitation. Comme nous n’en sommes qu’au début, il
m’est difficile d’en dire plus.
Quant à la Chambre d’agriculture, elle est très motivée et cherche toujours de nouvelles exploitations. C’est aussi une bonne nouvelle qu’AgroImpact cherche à faciliter la prise de données. Cela permettra d’avancer plus vite et de réduire le temps que l’on prend à l’agriculteur.
Exploitation laitière avec grandes cultures
Témoignage publié par AgriHebdo
Je suis entré dans la démarche en 2023. J’ai une exploitation de grandes cultures, 60 ha de SAU, dont 50 de terres ouvertes.
Au printemps 2024, les analyses de sol ont été effectuées et en août nous avons réalisé le diagnostic. En octobre, le plan d’action était bouclé et j’ai reçu mon certificat ClimatCert.
Cela comprend la réduction des émissions et l’amélioration de la robustesse et de la fertilité des sols.
La mesure principale consiste à apporter des composts et des engrais de ferme (porcs). Vient ensuite la réduction des travaux du sol, comme effectuer les semis d’engrais verts en un seul passage. Nous avons installé un GPS pour d’autres raisons, mais c’est aussi un levier, même s’il est faible.
Financièrement, l’opération devrait être assez neutre, voire positive grâce aux subventions cantonales pour le diagnostic, les prélèvements sur les parcelles et l’élaboration du plan d’action.
La motivation première n’a pas été l’attrait financier.
Je trouvais intéressant de faire un bilan permettant peut-être d’apporter une plus-value aux produits suisses. Le programme est assez flexible.
Exploitation de grandes cultures
Témoignage publié par AgriHebdo
À la suite d’une séance organisée par la Chambre, j’ai tout de suite dit oui et je me suis inscrit ce printemps.
Mon exploitation compte 40 à 45 vaches laitières, pour du lait d’industrie, un peu de grandes cultures pour le fourrage et de la betterave.
J’avais déjà l’idée de faire un bilan carbone de l’exploitation afin de disposer d’arguments fondés pour montrer ce que fait l’agriculture.
C’est plus une envie de faire au mieux qu’une contrainte et ça permet de connaître le niveau de son domaine.
La rémunération n’est pas ma première motivation, mais c’est forcément intéressant, car le projet demande tout de même des efforts. L’idée est d’être le plus neutre possible.
Quant au travail de bureau, il faut être en ordre avec ses papiers. Comme nous n’avions pas encore les résultats des analyses de sol, nous sommes partis sur le volet bétail. Il s’agira d’avancer le premier vêlage des vaches, d’augmenter la durée de vie moyenne de mes laitières.
Le programme inclut également l’utilisation de l’Agolin dans l’alimentation afin de réduire les émissions de méthane, ce que je fais depuis longtemps déjà.
MORI Dominique
Exploitation laitière avec grandes cultures
Témoignage publié par AgriHebdo
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